Axe de recherche
Maladies immunitaires et cancers
Thème de recherche
Cancers : mécanismes, nouvelles thérapies et déterminants du pronostic
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CHUSJ
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514 345-4731
Sur le Web
Les cellules doivent se diviser fréquemment pour remplacer les cellules mortes, ainsi que pour la croissance et la réparation des tissus. Cependant, la division cellulaire doit être étroitement contrôlée et sans erreur, car les erreurs peuvent provoquer le cancer. Les cancers se caractérisent également par une division incontrôlée et souvent sujette aux erreurs. Il est d’une importance fondamentale de comprendre précisément comment les cellules se divisent, selon des mécanismes qui peuvent également être légèrement différents selon le type de cellules. Une meilleure compréhension des mécanismes de division cellulaire nous aidera à mieux comprendre comment les cancers apparaissent, mais pourrait également fournir de nouvelles cibles pour le développement de médicaments anticancéreux plus spécifiques. Nous étudions les mécanismes de la cytocinèse, qui est l'étape finale de la division cellulaire où une cellule se divise en deux. Ce processus se produit à travers une série complexe d’événements coordonnés par des dizaines de types différents de protéines qui provoquent une réorganisation spectaculaire de la membrane cellulaire. Nous utilisons des outils génétiques et la microscopie à haute résolution pour comprendre comment certaines des protéines essentielles collaborent pour assurer le succès de la cytocinèse.
Sommaire de carrière
Gilles Hickson a étudié la biologie à l'Université de Manchester, au Royaume-Uni, avec une année supplémentaire d'échange ERASMUS en tant que stagiaire de recherche dans un laboratoire à Toulouse, en France. Cela a stimulé son intérêt pour la signalisation cellulaire et le trafic membranaire intracellulaire et l'a amené à entreprendre un doctorat avec Gwyn Gould à l'Université de Glasgow. Il y a découvert l'Arfophilin-2/Rab11-FIP4 en tant que nouveau régulateur potentiel de la division cellulaire. Souhaitant apprendre à exploiter la génétique pour comprendre la biologie cellulaire, il a entrepris un postdoctorat avec Pat O'Farrell à l'UCSF, étudiant la mitose et la cytocinèse en utilisant la mouche des fruits, Drosophila melanogaster. Là, ils ont effectué un criblage novateur d’ARNi pour définir tous les gènes nécessaires à la cytocinèse.
Depuis le lancement de son laboratoire indépendant à Montréal, Gilles Hickson continue à exploiter l’ARNi comme une puissante approche pseudo-génétique, couplée à la microscopie à haute résolution, pour disséquer le fonctionnement interne moléculaire de la machinerie de cytocinèse. La cytocinèse reste mal comprise mais revêt une importance fondamentale pour la santé et la maladie.