Centre de recherche
mercredi 2 juillet 2014
Communiqué de presse
Une nouvelle avancée pour la recherche dans le domaine des maladies infectieuses
Montréal, mercredi 2 juillet 2014 – Le CHU Sainte-Justine est fier d’annoncer l’inauguration d’un nouveau laboratoire de niveau de confinement 3 (BSL-3). Ce laboratoire permettra d’étudier en toute sécurité des agents pathogènes responsables de maladies virales dangereuses comme l’hépatite C et l’infection par le VIH (le virus qui cause le SIDA); ces procédures nécessitent des précautions particulières pour en éviter la diffusion durant les manipulations.
Ces travaux sont nécessaires parce que certains des patients qui consultent ou sont suivis au CHU Sainte-Justine souffrent de telles maladies ou en sont affectés. Selon le Dr Hugo Soudeyns, chercheur et responsable de ce laboratoire, il s’agit d’un atout de taille pour le CHU Sainte-Justine: «ce laboratoire va nous permettre d’entreprendre et de poursuivre des travaux à la fine pointe de la recherche scientifique dans le domaine des maladies virales dangereuses pour l’homme, incluant ce qu’on appelle des «maladies émergentes», comme le virus du Nil occidental. C’est un élément essentiel pour la réalisation d’importants projets en cours et futurs», a-t-il mentionné.
L’équipe du Dr Soudeyns étudie principalement le virus de l’hépatite C, qui cause une maladie du foie transmissible de la mère à l’enfant, et il travaille également sur le VIH. Ce virus peut aussi se transmettre de la mère à l’enfant durant la grossesse et l’accouchement, mais de bons moyens ont été découverts pour prévenir cette transmission au moyen de médicaments spéciaux appelés «agents antirétroviraux». Récemment, une grande étude pancanadienne dirigée par le Dr Soudeyns a débuté, visant à déterminer si le fait de traiter un enfant infecté avec des agents antirétroviraux dès sa naissance pouvait permettre de prévenir le développement de la maladie de manière durable.
Comme ils ont été construits très récemment, les laboratoires de niveau de confinement 2 et 3 du CHU Sainte-Justine utilisent tous les nouveaux concepts et les nouvelles technologies disponibles en 2014 (enceintes sécurisées, caméras en circuit fermé, systèmes de ventilation à haute technologie, accès contrôlé par des détecteurs biométriques, etc.). De telles installations sont peu communes et constituent de ce fait un important pôle d’attraction pour de nouveaux chercheurs qui voudraient poursuivre des recherches sur les maladies infectieuses qui affectent la mère et l’enfant.
«Afin d’obtenir le droit de mettre en service ce laboratoire, les installations ont dû être certifiées au niveau fédéral par l’Agence de santé publique du Canada. Les équipements et les lieux ont réussi avec succès l’inspection et répondent à des normes extrêmement rigoureuses», a précisé le Dr Fabrice Brunet, directeur général du CHU Sainte-Justine.
La construction de ce laboratoire a été financée par la Fondation canadienne pour l’innovation, le Ministère de la santé et des services sociaux du Québec, la Fondation CHU Sainte-Justine et le CHU Sainte-Justine.
À PROPOS DU CHU SAINTE-JUSTINE
Le Centre hospitalier universitaire (CHU) Sainte-Justine est le plus grand centre mère-enfant au Canada et le 2e plus important centre pédiatrique en Amérique du Nord. Il est membre du grand réseau d’excellence en santé de l’Université de Montréal (RUIS). Il compte 5 153 employés dont 1 392 infirmiers et infirmières auxiliaires et 1 036 professionnels en soins, 520 médecins, dentistes et pharmaciens, 822 résidents et plus de 200 chercheurs, 300 bénévoles, 3 400 stagiaires et étudiants de toutes disciplines. Le CHUSJ comprend 484 lits dont 35 au Centre de réadaptation Marie Enfant (CRME), seul centre dédié exclusivement à la réadaptation pédiatrique au Québec. L’OMS a reconnu le CHU Sainte-Justine « Hôpital promoteur de la santé ». chu-sainte-justine.org
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Personnes nommées dans le texte